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CetteconfĂ©rence suit de prĂšs le teaser de The PokĂ©mon Company, PokĂ©mon Diamant Ătincelant et Perle Scintillante dĂ©barqueront sur Nintendo Switch dĂšs le 19 novembre, semblant promettre un remake fidĂšle des hits bien-aimĂ©s de la gĂ©nĂ©ration 4, sortis Ă l'origine sur la DS en 2006. PokĂ©mon Legends: Arceus se prĂ©sentera un peu plus tard, le 28 janvier 2022, et
Néanmoins l'engouement qu'elles suscitent prouve bien que bon nombre de joueurs auraient souhaité découvrir des versions Pokémon Diamant Etincelant et
Vay Tiá»n Nhanh. -35% Le deal Ă ne pas rater KRUPS Essential â Machine Ă cafĂ© automatique avec broyeur Ă ... 299 ⏠459 ⏠Voir le deal Forgotten Heaven PrĂ©sentations Garçons AuteurMessageEdward DawsonHabitant de l'ĂźleNombre de messages 6Age 30Date d'inscription 24/02/2009Fiche du personnageVie privĂ©e Relations Avertissements 0/0Sujet Edward Dawson [A Terminer ] Mer 25 FĂ©v - 1050 Nom Mon nom ne vous dit rien ? Heureusement pour vous. D'ailleurs, je ne vois pas oĂč vous auriez pu l'apprendre. Cependant, je prĂ©fĂšre garder l'anonymat. Venant d'une famille connue, dans le mauvais sens, je m'en dĂ©tache autant que je peux. J'ai donc changĂ© mon nom qu'Ă©tait Mogami en mon nom actuel qui est Dawsoni. Je me prĂ©sente sous ce nom, ne voulant attirer quelconque attention sur moi, bien que mon physique puisse me trahir, ce qui n'arrive que trĂšs L'un des seuls souvenirs de ma famille, le prĂ©nom que j'ai gardĂ©, Ă mon grand regret. Je me prĂ©nomme Edward, dont j'ai souvent attirĂ© les moqueries plus jeunes. Mes "compagnons de classe" trouvant que cela faisait petit garçon et associant mon prĂ©nom Ă une prĂȘtresse d'un temple, tout prĂšs de notre village. Evidemment, les insultes ainsi que multiples surnoms plus imbĂ©ciles les uns que les autres allaient avec, mais Ă vrai dire, je ne m'en suis jamais vraiment souciĂ©, Ă©tant le cadet de mes Un surnom, un seul dont je me souviens et qui ne me paraisse pas vraiment imbĂ©cile, car j'en ai beaucoup. On appelle souvent Ed', beaucoup plus court que mon nom en entier, mĂȘme si je prĂ©fĂšre ce dernier. Sinon, je ne pense pas en avoir d'autres, du moins je ne me souviens point non plus et je nây tiens pas forcĂ©ment non Ah, la belle vie oĂč lâon Ă©tait jeunes et insolents, attendant avec impatience chaque anniversaire suivant pour obtenir ses cadeaux, les ouvrant avec vĂ©hĂ©mence pour voir ce qui se cachait sous lâhorrible papier cadeau dâune couleur effroyablement vive la plupart du temps. Mais dĂ©sormais, les cadeaux et les rires qui rĂ©sonnaient ne sont plus et seul mes pas retentissent, seuls. Je me souvins vaguement avoir eu 17 ans cette annĂ©e, le 14 Janvier, si mes commĂ©morations sont encore un minimum Un Ă©lĂ©ment, tiens donc. Jâai toujours aimĂ© les Ă©lĂ©ments, je n'en sais pas davantage. Petit, j'aurais aimĂ© tous les contrĂŽler, pouvoir faire ce que je veux, quand j'en avais besoin et ne m'occuper de rien d'autre. A la maniĂšre du feu, je suis turbulent, mes colĂšres phĂ©nomĂ©nales. N'essayez pas de m'attraper, vous risqueriez de vous brĂ»ler les doigts...Sexe Et bien, je pense qu'on le devine aisĂ©ment quand l'on me voit, car je ne pense ressembler Ă une jeune femme. Non, je suis un homme, avec tous les attributs naturels et cela me convient parfaitement. Les filles sont trop superficielles Ă mon goĂ»t et un peu niaises, du moins ce que je peux en dire de celles que je cĂŽtoyaient sexuelle Quelle question indiscrĂšte, vraiment ! Si jâĂ©tais dans une autre circonstance, cela mâaurait peut-ĂȘtre fait rire, peut-ĂȘtre si jâavais le pouvoir de retourner dans le passĂ©âŠEnfin, bande de petits indiscrets que vous ĂȘtes, puisque vous dĂ©sirez le savoir, je consens Ă vous le dire. Je suis bisexuel. Je me fiche totalement de ce que peuvent penser les personnes Ă lâentente de ce mot, quâimporte votre rĂ©action, je mâen moque bien. De plus, je nâai ni lâintention de le cacher, ni lâintention de mentir, inutile de toute façon, puisque personne ne sâoccupe de moi, et encore de ma vie sentimentale avec quelque personne que ce Mon physique ? Il faut bien avouer que je ne suis pas du genre Ă me regarder dans la glace tous les jours, et cela ne me manque pas dâailleurs. Je ne juge pas ĂȘtre quelquâun de magnifique Ă regarder, nĂ©anmoins je ne pense pas non plus ĂȘtre quelquâun dont la vue vous dĂ©goĂ»terais. Dâallure gĂ©nĂ©rale, Ă proprement parler, je suis assez grand, 1m80 enfin par lĂ si je me souviens bien pour un poids peut-ĂȘtre un peu infĂ©rieur Ă 75 kilos. Je nâaime pas vraiment manger, je trouve ça un peu inutile de toute façon et puis voir certaines personnes avaler des fourchettes et autres quantitĂ©s de nourriture abominables a le don de me dĂ©gouter; câest donc pour cela que je ne suis pas quelquâun de trĂšs gros, mĂȘme si je compense beaucoup, il faut bien lâavouer, par des sucreries ou autre cochonneries en tout genre. De plus, je suis assez svelte malgrĂ© le fait que je sois assez musclĂ©, je dois donc peser dans 70-65 kilos, pas beaucoup plus, arrivant Ă passer dans des endroits assez Ă©triquĂ©s et Ă monter sur les arbres, sans qu'ils craquent sous mon poids. Mes bras, tout Ă fait normaux, ne sont, quant Ă eux, nullement musclĂ©s, trouvant moche les gros "biscotos" quâaffichent les hommes musclĂ©s. Ces derniers se terminent par mes mains blanchĂątres, eux-mĂȘmes se finissant en longs et fins doigts oĂč apparaissent mes ongles, rongĂ©s dĂšs que le stress vient me hanter. Lorsque j'Ă©tais petit, je me laisse aussi les ongles poussĂ©s, comme une fille en quelque sorte, attirant toutes sortes de railleries, encore une fois. Bref, ne nous attardons pas sur ce genre de dĂ©tails. Le reste de mon corps n'est pour moi, cependant, une partie non importante. A quoi servirait-ce de vous dĂ©crire des choses aussi insignifiantes tel que mes jambes ou encore mes pieds ? Je m'y arrĂȘtais tout de mĂȘme quelques secondes, histoire de parler. Mes longues jambes sont assez pratiques pour atteindre les endroits hauts, Ă©tant donnĂ© que j'apprĂ©cie tout particuliĂšrement de monter dans les arbres haut perchĂ©s, mĂȘme si cela peut paraĂźtre Ă©trange pour certains. J'ai une assez bonne souplesse et cela m'est bien pratique, parfois. Bref, mon corps se termine par mes pieds, un peu trop grands Ă mes goĂ»ts, et ce qui est un peu Ă©nervant, mais au moins, grĂące Ă cela, je peux gagner en vitesse. Rentrons dans les dĂ©tails les plus insignifiants si vous le souhaitez, concernant mon physique assez banal. Mes cheveux sont de la couleur des blĂ©s, autrement dit blonds, quelque fois chĂątains clairs, ils ont la fĂącheuse tendance de sâĂ©claircir dĂšs quâun rayon de soleil pointe le bout de son nez sur ma criniĂšre dorĂ©e. Toutefois, chose assez Ă©trange et que je nâexplique pas, ma chevelure nâest pas blonde dans certains endroits, comme par exemple les mĂšches qui frĂŽlent dĂ©licatement ma nuque. Souvent dĂ©broussaillĂ©s, je ne passe quâun lĂ©ger coup de brosse le matin, le strict nĂ©cessaire, tout brushing superflu pour moi. Autre dĂ©tail, mes cheveux nâondulent pas sous la pluie ou dans ce genre de circonstances, bien pratique, bien entendu, et dâailleurs pour cette raison que je ne prends presque jamais de parapluie avec moi, quâil pleuve ou quâil vente. Ils tombent doucement jusquâĂ mes Ă©paules fines, cachant au passage mes oreilles oĂč quelques piercings apparaissent. Jâen ai prĂ©cisĂ©ment deux dans chacune, rĂ©vĂ©lant mon cĂŽtĂ© rebelle, ils sont chacun situĂ©s Ă la totale opposĂ© un en haut et un autre en bas. Ce nâest pas trĂšs remarquable, en raison de mes cheveux donc et car ils sont de plus, assez petits, trouvant inutile et moche les Ă©normes anneaux. Quelque uns de mes cheveux tombent doucement sur mon front ainsi que mes sourcils de la mĂȘme couleur que ma chevelure, quoi quâun peu plus foncĂ© si lâon veut ĂȘtre infiniment exact dans ma description. Juste au-dessous se trouvent mes yeux, seule chose dont je suis fier chez moi, dâune couleur qui vous transperce vos pensĂ©es, tantĂŽt glaciale Ă vous faire frissonner, tantĂŽt douce comme un regard amoureux. Ils Ă la frontiĂšre entre le bleu et le vert, mĂȘme sâils sont plus cette derniĂšre couleur. Je crois que lâon lâappelle Ă©meraude, comme le diamant qui scintille de mille feux sous le soleil luisant et rĂ©chauffant. Ils sont comme ceux de ma mĂšre, trahissant la bontĂ© et nos sentiments les plus enfouis, traquant avidement le moindre geste. Mes yeux aiment se perdre dans le vide du ciel oĂč jaime laisser vagabonder mes pensĂ©es au grĂ© du vent qui souffle doucement, dĂ©laissant mes aphorismes, les oubliant au plus loin derriĂšre moi . Je ne porte pas de lunettes, et encore moins de lentilles, nâen ayant nullement besoin, puisque ma vue est tout ce quâil y a de plus correct. Cela frappe assez sur mon visage Ă©trangement pĂąle que je ne mâefforce de faire bronzer, sans grand succĂšs apparent, Ă croire que je suis toujours souffrant, alors quâen rĂ©alitĂ© je ne le suis que rarement. Jâaime sourire, et jâen esquisse un souvent quâil ironique ou bien charmeur. Jâai un tic qui est de me mordre la lĂšvre infĂ©rieure avec mes dents lorsque le stress me gagne, expliquant quelques petits saignements sur cette derniĂšre. Ma bouche est assez grande et fine, contenant une rangĂ©e de dents blanches et parfaitement alignĂ©es. Je possĂšde des canines aiguisĂ©es, un peu Ă la maniĂšre des vampires tel que lâon imagine. Ma voix est douce, parfois provocante lorsque je le souhaite, elle est nâest pas grave, disons normal pour mon Ăąge. VoilĂ , mon visage est tout ce quâil y a de plus banal pour un adolescent, lâon ne me remarque pas forcĂ©ment au premier coup dâĆil. Les gens ont cependant tendance Ă me vieillir, malgrĂ© que mon visage ait gardĂ© quelque chose dâenfantin en moi, bien malgrĂ© vestimentaire Mon style vestimentaire ? En deux mots, je n'en ai pas vraiment, pour tout avouer. Je ne suis pas un mouton, m'attachant Ă m'habiller tout de noir tel un gothique ou bien avec uniquement des survĂȘtements. MĂȘme s'il est vrai que ma garde-robe est assez peu variĂ©e en vĂȘtements, et qu'ils se ressemblent presque tous. Je ne suis pas du genre Ă chercher une heure dans mes affaires pour voir ce qui va avec quoi ou si ceci ou cela n'est plus Ă la mode. Non, au contraire, la plupart du temps, je prĂ©fĂšre prendre les premiĂšres choses qui me viennent sous la main et les enfiler rapidement. Comme je l'ai dit il n'y a pas si longtemps, je ne cherche aucun style particulier, mais ne cherchant pourtant pas Ă me faire particuliĂšrement remarquer inutilement. Je n'aime pas faire comme les autres en restant avec toujours les mĂȘmes habits, ou toujours dans le mĂȘme genre, ce qui explique que ma garde-robe soit un peu fouillis, trouvant toutes sortes de pulls, T-shirts, jeans. Cependant, s'il y a bien quelque chose que je dĂ©teste, c'est la mode. DĂ©sormais le style vestimentaire des garçons est plus situĂ© fans les roses, blancs, bref des couleurs claires, beaucoup trop fĂ©minines Ă mon goĂ»t, bien que je possĂšde aussi quelques habits blancs, Ă©tant l'une de mes couleurs favorites. Je prĂ©fĂšre, bien au contraire, aller fouiller dans des looks bien loin de la mode, qui datent de quelques annĂ©es. Je porte principalement un t-shirt de couleur blanchĂątre, quelque peu dĂ©lavĂ© par le temps que l'on aperçoit vaguement sous ma chemise de couleurs mitigĂ©es mais que je jugerais marron ou bien noir, je n'y attache pas d'importance. Il m'arrive de nouer une cravate rouge autour de mon cou, mais que je ne serre jamais. J'ai l'habitude d eporter un jean ou un pantalon foncĂ©, je dĂ©teste le shorts ainsi que les pantacourts que je trouvent informes. Je porte des vĂȘtements assez Ă©vasifs, pour pratiquer du sport ou pour tout simplement me sentir Ă l'aise, trouvant les vĂȘtements trop...SerrĂ©s, quoi ! J'aime me sentir bien Ă l'intĂ©rieur, et je me fiche de l'avis ou du regard dĂ©sobligeant des personnes qui m' Des qualitĂ©s ? Je ne pense pas en possĂ©der beaucoup, je ne pense pas ĂȘtre quelqu'un de dĂ©sagrĂ©able, mais j'avoue ĂȘtre parfois froid avec els gens, je n'arrive pas m'attacher Ă certaines personnes. Je donc quelqu'un de solitaire et je n'ai jamais recherchĂ© l'affection et encore moins l'attention des autres. Je crois tout de mĂȘme que, quand je le dĂ©sire uniquement, je epux ĂȘtre quelqu'un de sympathique et Ă©goĂŻste est le seul mot qui ne conviendrais pas chez moi. TrĂšs loyal, je trouve que la famille est quelque chose d'important et lorsque je fais une promesse, je fais tout pour parvenir Ă la tenir, c'est pour moi une question d'honneur et de respect. Je sais garder un secret et je sais ĂȘtre une vraie tombe lorsqu'il le faut. Je suis une personne trĂšs dĂ©vouĂ©e et attentive, j'aime aider les autres et je prĂ©fĂšre les faire passer avant moi, c'est pour moi une obligation et je ne peux m'empĂȘcher de m'inquiĂ©ter pour tout le monde. J'aime rĂ©gler les conflits ainsi espĂ©rer que tout aille mieux, mĂȘme si cela peut avoir des consĂ©quences nĂ©gatives pour moi. Il est vrai que je me mĂȘle parfois un peu de ce qui ne me regarde pas, mais c'est une obsession dont je ne peux me passer. Je crois aussi ĂȘtre assez sportif puisque je pratique et j'ai pratiquĂ© pas mal de sports dont l'escrime, le karatĂ©, la musculation et un peu de judo si je me souviens bien. VoilĂ en gros mes qualitĂ©s, je ne sais si j'en possĂšde plus ou bien moins, je ne pense pas pouvoir en juger objectivement .DĂ©fauts Le premier dĂ©faut que je citerais sans hĂ©siter est le fait que je suis quelqu'un d'extrĂȘmement impatient, je ne supporte pas l'attente. Il est vrai que je veux toujours tout de suite, et que je m'Ă©nerve assez facilement. Cependant, je supporte bien les critiques sur moi mais aucunement sur mes amies ou sur des personnes que j'apprĂ©cie engendrant ma colĂšre d'une ascension fulgurante. Certes rebelle, j'aime me battre et je n'aime pas vraiment l'autoritĂ© ou la soi-disant supĂ©rioritĂ© des autres par rapport Ă moi. Taquineur, est-ce un dĂ©faut ou une qualitĂ© ? Je ne sais point mĂȘme si je pense que cela est plutĂŽt nĂ©gatif que positif. Oui, j'aime taquiner, toujours gentiment, surtout les filles qui sont drĂŽles avec leurs rĂ©pliques qu'elles croient cinglantes. Je prĂ©fĂšre cela au garçons qui dĂ©marrent au quart de tour avec leurs menaces et par leurs poings. J'aime trĂšs peu de choses en comparaison Ă ce que je n'aime pas, mais il y a tout de mĂȘme une longue liste des choses que j'affectionneLe noir, regarder le ciel, taquiner les gens, draguer, Ă©couter de la musique, jouer de la guitare, Ă©crire, chercher des mots complexes dans le dictionnaire, lire, jouer au basket, pratiquer le sport de combat, le français, le chocolat, ne pas manger, faire des nuits blanches, sortir, me perdre dans les rues, le shopping, dessiner, les fleurs, faire la cuisine, voir des gens perdus, le rock, le visual kei, les yeux bleus ou verts Oui et alors ? Ăš_Ă©, passer des heures sur l'ordinateur, m'inventer des histoires, me prĂ©parer correctement pour rien, les vĂȘtements amples, rire, sourire, rĂ©flĂ©chir, la mer, nager dans l'eau glaciale par temps de canicule, qu'il neige, marcher, fumer, lorsque l'Ă©lectricitĂ© coupe et que l'on est obligĂ©s de se servir des bougies, regarder sans cesse l'heure, ĂȘtre en avance, arriver Ă faire certaines choses, la sensation de vide, ĂȘtre heureux, le cinĂ©ma, observer les attitudes Ă©tranges de certaines personnes, bronzer, m'endormir alors que je suis assis, prendre une douche brĂ»lante, faire du sport, le Japon, ma mĂšre, les animaux, aider les autres, dessiner sur la table lorsque je m' pas Des tas de choses, tant que cela en Ă©tonnerait certains, Ă©videmment je ne peux tous les citer mais au moins quelque unsCaractĂšre Je le ferai plus tard car ça va me prendre sĂ»rement plus de temps ^_^DerniĂšre Ă©dition par Edward Dawson le Sam 7 Mar - 1134, Ă©ditĂ© 1 fois Edward DawsonHabitant de l'ĂźleNombre de messages 6Age 30Date d'inscription 24/02/2009Fiche du personnageVie privĂ©e Relations Avertissements 0/0Sujet Re Edward Dawson [A Terminer ] Lun 2 Mar - 1958 CaractĂšre Hum...Mon caractĂšre. Encore quelque chose Ă laquelle je ne suis pas habituĂ©. Je n'aime pas trop parler de moi, mais bon, tout arrive bien un jour. Hum, par oĂč commencer ? J'avoue ne pas avoir un caractĂšre particuliĂšrement facile, mais cependant, chose assez contradictoire, je suis toujours assez calme et ne m'Ă©nerve pas facilement, je pense qu'il faut vraiment me chercher trĂšs loin pour que je m'Ă©nerve. Je ne dis pas ĂȘtre une personne gentille ou mĂ©chante .Comment expliquer ? Je ne suis pas quelqu'un que l'on pourrait qualifier d'affectif, pourtant je ne suis pas non plus du genre Ă haĂŻr les gens, mĂȘme s'il est vrai que j'en ai dĂ©testĂ© au cours de ma longue vie. Je ne suis pas quelqu'un de lunatique, non, pas du tout, mais il peut m'arriver d'ĂȘtre triste, puis, presque de suite, esquisser un sourire sur mon visage. Vous voyez bien que je ne suis pas lunatique enfin ! Il m'arrive aussi, parfois, d'ĂȘtre perdu dans des pensĂ©es profondes et ne plus ressentir ce qui m'entoure, ne plus rien entendre ni voir. Peu social, je suis souvent quelqu'un de trĂšs froid, surtout lorsque je ne connais pas la personne qui me fait face. Mais mĂȘme avec mes "amies", je ne suis pas du genre Ă parler Ă©normĂ©ment. Non que je sois timide, bien loin de lĂ , mais tout simplement que les potins de "Qui sort avec qui ?" ne m'intĂ©ressent nullement, trouvant cela tout Ă fait dĂ©bile. J'aime taquiner les gens en particulier les filles. Je trouve amusant leurs rĂ©pliques froides, parfois simplistes, pleines de menace ou encore leur visage effrayĂ© par mon ton placide tout aussi glacial que mes yeux Ă©meraudes. J'aime aussi embĂȘter les garçons, mais, dĂ©marrant souvent au quart de tour avec des coups, cela est bien sĂ»r, beaucoup moins amusant. Je ne suis pas du tout timide et je n'hĂ©site pas Ă aller de l'avant. PrĂ©fĂ©rant voir la vie au jour le jour, j'essaye de ne pas m'attarder sur mon passĂ© qui se veut quelque peu dĂ©sastreux. Malheureusement, quelques petits flash-back viennent Ă moi, dans parfois des situations incongrues, m'Ă©nervant Ă©normĂ©ment. Je n'ai que trĂšs peu confiance en moi, mĂȘme s'il on peut croire le contraire en me voyant arriver les mains dans les poches, sifflotant un air doux. Plus protecteur qu'il n'y paraĂźt, je ne suis tout de mĂȘme pas un hĂ©ros, protĂ©geant les faibles et mĂ©prisant les forts. Seuls les forts survivent dans cette jungle qu'est la vie, ici, c'est la loi du plus fort. Aucune pitiĂ© pour ceux qui s'entĂȘtent Ă croire qu'ils ne sont rien, tant pis pour eux. Hypocrite ? Moi ? Bien sĂ»r que non. J'utilise les gens Ă bon escient pour pouvoir m'en servir au cas oĂč j'en aurais besoin un moment ou un autre. Ce n'est pas de l'hypocrisie ça, tout de mĂȘme. Mais ne croyez pas que je ne suis qu'un jeune Ă©cervelĂ© aimant la battre, fumant buvant, se droguant et coucher avec les premiĂšres qui me tombent sous la main. Non, cela n'est pas moi, et cette description n'est qu'un mensonge, purement et simplement. Au contraire, je suis assez intelligent, malgrĂ© le fait que je n'ai jamais vraiment Ă©tĂ© un Ă©lĂšve assidu en classe. J'ai mĂȘme failli sauter une classe au collĂšge, mais je m'y Ă©tais clairement opposĂ©, pensant que les autres me traiteraient de grosse tĂȘte et tel un gamin immature, ce que je n'Ă©tais pas. De plus, je me souviens que les Ă©lĂšves me demandaient souvent mes devoirs, prĂ©textant qu'ils n'avaient pas eu le temps de le faire, en m'affirmant que leur grand-mĂšre Ă©tait morte, ou ce genre de choses. Ce Ă quoi je rĂ©pondais un "Non" glacial, mes yeux Ă©meraude semblant lancer des poignards Ă qui osait se frotter Ă moi. Cependant, je suis toujours prĂȘt Ă prendre de mon temps pour expliquer clairement et simplement les choses Ă ceux qui ne le comprenaient pas. J'avais failli ĂȘtre dĂ©lĂ©guĂ© de classe, mais le professeur, que j'avais maintes fois remis Ă sa place, grĂące Ă des rĂ©pliques cinglantes, m'avait Ă©vincĂ© de la course, attirant le dĂ©sarroi des Ă©lĂšves. Bref, je ne suis donc pas sans culture, et j'ai, je pense, un bon esprit de logique, qui m'est parfois bien pratique pour me sortir de situations complexes. Je n'aime pas les regards sur moi, qu'ils soient bien ou malveillants, ne supportant pas d'ĂȘtre au centre de l'attention de quelconques personnes. Je ne suis pas quelqu'un de trĂšs gĂ©nĂ©reux, ne donnant pas quelque chose si je n'ai pas quelque chose en retour, ou a donner un coup de main au premier venu. Mais je ne pense tout de mĂȘme pas ĂȘtre quelqu'un d'extrĂȘmement Ă©goĂŻste. Je suis assez attachĂ© Ă la famille, aux traditions, trouvant cela important, normalement les gens n'ont qu'une seule famille, on doit y faire je l'ai dit, mon humeur est assez changeante. J'aime me battre et dĂ©fier les gens, ayant fait du kendo durant de longues annĂ©es et du sport de combat ainsi que de l'escrime. Je hais les gens qui jugent au simple coup d'Ćil, croyant tout savoir de la personne qui leur fait face. Juger sans connaĂźtre est irrespectueux et vraiment dĂ©bile, comme peut-on savoir ce qui est arrivĂ© Ă une personne dans sa vie ou ce qui se passe dans sa tĂȘte, cela est impossible. Cela est pareil pour tous les prĂ©jugĂ©s comme ceux sur les personnes soi-disant rebelles alors qu'elles sont en vĂ©ritĂ© doux comme des agneaux. Propos incohĂ©rent et jugement sans fondements sont pour moi des choses imbĂ©ciles et je prĂ©fĂšre m'Ă©loigner des personnes qui ont ce genre de propos. Je ne me fais pas des amies facilement, n'aimant pas vraiment la compagnie, et prĂ©fĂ©rant rester seul sur un banc qu'accompagnĂ© de personnes superficielles que j'oublierai forcĂ©ment un jour aprĂšs leur avoir racontĂ© que je serais toujours avec eux. Mais ne croyez pas que j'aime voir souffrir les gens, non. Lorsque je vois que je fais trop de mal, je prĂ©fĂšre m'Ă©clipser en silence et laissez la personne me retrouver pour s'expliquer calmement ou non avec moi. Peu bavard, mes rĂ©ponses sont laconiques, la plupart du temps et je prĂ©fĂšre passer du temps Ă contempler le paysage et le ciel opalescent que de parler bĂ©atement et avec un sourire imbĂ©cile accrochĂ© au visage. d'un naturel peut-ĂȘtre simpliste pour certains, je ne suis pas quelqu'un de guilleret mais je ne suis pour autant pas dĂ©pressif vis-Ă -vis de ma vie antĂ©rieure. Marchant doucement, je suis parfois distrait, me prenant quelques poteaux lorsque mes pensĂ©es ont raison de L'alarme de l'ambulance rĂ©sonne dans les rues de la douce ville de Kyoto en ce jour de Mai si doux et si ensoleillĂ©. Nous sommes le 13, un jour qui pourrait ĂȘtre maudit pour certain, Ă©tant un Vendredi. Pourtant, quelque chose d'heureux, un bel Ă©vĂšnement va se produire aujourd'hui. Les cerisiers encore en fleurs rendant ainsi la ville encore plus agrĂ©able sous ce ciel d'une couleur opalescente en ce dĂ©but de matinĂ©e oĂč le soleil semble dĂ©jĂ percer tout le monde de ses rayons clairs et chaleureux. Une grande voiture de couleur blanche oĂč la croix bleue semble s'enfoncer fonce Ă toute allure vers le bĂątiment blanc, Ă quelques minutes de lĂ , oĂč figure le mot "MaternitĂ©". A l'intĂ©rieur de la voiture, une jeune femme d'une vingtaine d'annĂ©es essaye de calmer les contractions qui lui Ă©corchent le ventre, ne sachant que faire d'autre. Son ventre la tiraille, mais ne laisse rien paraĂźtre, apercevant le regard inquiet de son mari, Ă ses cĂŽtĂ©s. Sa main vient toucher celle de celui-ci qui l'entoure d'une poigne ferme mais pourtant extrĂȘmement chaleureuse. La voiture s'arrĂȘte enfin, doucement et l'on entend les infirmiers se ruer sur les portes du coffre pour sortir le brancard oĂč est allongĂ©e la future mĂšre qui semble de plus en plus souffrir, rendant l'homme encore plus anxieux pour elle, anxieux de ce qui va pouvoir se produire. Le mari reste seul, encore sous le choc, se demandant ce qu'il pourrait bien faire pour aider sa femme, celle qu'il aime tant depuis plusieurs annĂ©es. Inquiet, il se lance, aprĂšs quelques minutes de rĂ©flexion, Ă la poursuite de sa femme emmenĂ©e rapidement sous ses yeux. Il traverse le hall, ne jetant qu'un coup d'Ćil rapide Ă ce qui l'entoure. Une piĂšce simpliste et blanche oĂč attendent quelques proches, avec des fleurs ou des cartes, une secrĂ©taire Ă son bureau tapotant le clavier Ă une vitesse hallucinante, l'ordinateur quelque peu vieux, faisant un bruit assez Ă©trange. Mais ses dĂ©tails lui passent par la tĂȘte, et la seule pensĂ©e qui l'obnubile est de retourner voir sa femme, dans cette situation qu'il juge douloureuse, autant pour lui que pour elle. Les couloirs se ressemblent, blancs quelques tableaux. Cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment la trace de sa femme, avant que des cris proches surgissent. Entendant la dĂ©tresse de sa femme, il se rue dans la piĂšce, oĂč la femme commence Ă accoucher, donnant naissance Ă des cris dans la piĂšce oĂč les infirmiers s'affairent. Doucement, la tĂȘte du jeune garçon sort, les premiers cris envahissant la piĂšce dĂ©jĂ pleine de bruits. Lors de ma naissance, je ne savais quel monde j'allais dĂ©couvrir, ce monde hostile et lugubre oĂč aucune Ă©chappatoire ne semble Ă votre portĂ©e, uniquement ce vide qui vous entoure. Une fois sorti, je ne voyais rien, rien autour de moi de ce qui passait. Mes cris retentissaient dans la salle oĂč mes parents me regardaient avec un sourire Ă©norme affichĂ©s sur leurs visages oĂč s'entremĂȘlait rires et larmes de joie. Je sens soudain des bras m'entourer, cette chaleur qui me fait tant de bien, ma mĂšre, me serrant dans ses bras fins et blancs. Les cris sortent encore de ma bouche enfantine mais moins fort, profitant de cette chaleur si intense, si chaleureuse, si douce. Je sens que je me fais bercer, doucement, mes cris Ă©manant moins, d'un coup. Un air doux sort de la bouche de ma mĂšre, quelque chose dont je ne me rappelle presque plus aujourd'hui, mais j'entends un "Show me Love" doucereux, bien que je ne sache ce que cela peut bien signifier, et encore moins dans une langue Ă©trangĂšre, bien que je ne sache pas quelle langue je peux bien parler. Mes parents se lancent un regard complice, un sourire aux lĂšvres, me regardant. Ma mĂšre dĂ©clare doucement, d'une voix claire et calme- Il s'appellera Edward... Ainsi commence ma vie, cette chose si Ă©trange que lâon ne demande pas, mais que l'on a quand mĂȘme. Je fus accueilli avec Ă©normĂ©ment de bonheur, de joie, voyant toutes sortes de personnes chaque jour, de visages diffĂ©rents, tandis que ma mĂšre semblait si faible. Mes yeux sont dĂ©jĂ d'un vert Ă©meraude et non bleus, comme tous les autres enfants nĂ©s jusqu'ici. Je ne sais pas qui sont ces personnes qui m'entourent, se penchant sur moi, me faisant des sourires ou me prononçant des mots indignes de sens que je ne comprends mĂȘme pas. Quelques jours plus tard, je quitte l'hĂŽpital avec mes parents, mon pĂšre me tenant dans mes bras. Je vois ma maison, du moins une petite partie, tout est encore flou autour de moi, ne sachant que faire, trop de choses Ă voir, trop de choses Ă entendre. Mes pensĂ©es s'entremĂȘlent, je ne sais mĂȘme pas qui je suis, me rappelant avec difficultĂ© le prĂ©nom que m'a donnĂ© ma mĂšre quelques jours auparavant. On me fait visiter chaque piĂšce, me parlant dans une langue m'Ă©tant encore Ă©trangĂšre, mais pour eux, c'est comme si je comprends dĂ©jĂ tout autour de moi. Ils me montrent toutes choses possibles et inimaginables, toutes les piĂšces que possĂšde la grande maison beige. Attachant de lâimportance Ă chacune, un sourire effleure leurs visages fins et clairs, ils me donnent des petits commentaires Ă chaque partie de piĂšce, dĂ©nuĂ©s de tout sens pour moi, non seulement car je ne comprends pas ce qui se dit, mais de plus car cela nâest dâaucune importance pour moi. Cependant, pour eux, je comprends dĂ©jĂ tout, fascinĂ© par chaque piĂšce, je ne dis mot, bien que je ne sache encore parler un traitre mot. Nous finissons par atterrir dans une chambre oĂč un berceau bleu est posĂ© prĂšs de la fenĂȘtre dâoĂč Ă©mane une couleur claire et rassurante. Les rayons du soleil forment un halo chaleureux autour de mon nouveau lit de cette couleur que je ne peux dĂ©jĂ plus voir. Ma mĂšre mây dĂ©pose doucement, comme une poupĂ©e, avant de me faire une petite bise dĂ©licate sur la joue, avant de me border dĂ©licatement des draps blancs et bleu ciel Je ne crie pas, ne pleure pas, ne dors pas. Jâattends. Quoi ? Je ne sais pas, peut-ĂȘtre rien, je nâarrive pas Ă mâen souvenir, remontant trop dans mon passĂ© lugubre oĂč tout me semble flou, Ă part une poignĂ©e faible de souvenirs que je souhaite jeter Ă terre et ne plus jamais revoir. Chaque jour, mon pĂšre et ma mĂšre se relaient pour veiller sur moi, travaillant pour notre famille, ils ne tardent pas Ă gagner moins dâargent, prenant Ă©normĂ©ment de jours de congĂ©s. Pourtant, nous vivons sereinement, nous ne nous retrouvons pas Ă la rue, quĂ©mandant aux passants, sur la route oĂč la pluie glaciale trempent nos membres faiblards. Nous mangeons Ă notre faim, ne nous privons pas, mĂȘme sâil est vrai que nous ne partons jamais en vacances, et mes parents semblent de plus en plus fatiguĂ©s, sâĂ©nervant lâun contre lâautre, dĂšs quâils font quelque chose de mal. Les cris se succĂšdent aux pleurs, chaque jour, chaque nuit, ils vont dans une piĂšce et me ferme la porte au nez. Mais dĂšs quâils la rouvrent, je vois leurs visages rouges et leurs yeux empreints dâune fatigue et dâune tristesse inĂ©galable. Je suis encore trop jeune, je ne comprends rien Ă ce qui se passe, et ils ne tiennent pas Ă mâen faire part, soi-disant que cela me ferait trop de mal, bouleversant mon esprit encore infantile et imbĂ©cile. Mais un jour, les pleurs et les cris cessent, pour laisser place Ă nouveau Ă leurs sourires bĂ©ats de joie. Je remarque que ma mĂšre a grossi, jâai quatre ans Ă lâĂ©poque. Mon pĂšre mâannonce que je vais avoir un petit frĂšre ou une petite sĆur dâune maniĂšre bĂȘte. Il croit que je suis trop bĂȘte pour comprendre de façon simple ce qui se passe. Je leur tourne le dos, prĂ©fĂ©rant retourner Ă ma petite chambre oĂč le bleu est omniprĂ©sent, cette chambre que je dĂ©teste et oĂč je ne supporte pas cette couleur claire, simple, sobre. Jâai des envies dâarracher la tapisserie, pour voir le bĂ©ton armĂ©, rien dâautre, autre chose que ce bleu horrible qui mâentoure dâune façon oppressante. Je me lĂšve, mes parents ne sont pas lĂ , je fouille chaque recoin de la piĂšce, mais je ne trouve rien. Je flĂąne dans la maison, Ă la recherche dâune moindre trace dâeux, espĂ©rant les trouver au coin du couloir, et quâils se jettent sur moi et me crie un grand Surprise » en ce jour si triste, oĂč les nuages semblent embuer le ciel bleu et limpide comme lâeau Je finis par arriver dans la cuisine, le ventre gargouillant de faim, jâen ai presque mal au ventre. Je remarque un petit papier blanc oĂč sont Ă©crit quelques mots dans lâĂ©criture embrouillĂ©e et presque illisible de mon pĂšre, dans une encre noire Nous sommes partis Ă lâhĂŽpital. PrĂ©pare-toi mon grand. On tâaime ». Je relis ces mots, dix fois, cent fois. Je comprends ce qui se passe mais mon cerveau semble vide. De rage, je jette le papier, en boule, dans la poubelle oĂč sâaccumulent cartons et bouteilles. Je ne pense plus Ă manger, et je file dans ma chambre, tapant sur mon oreiller que je finis par jeter par la fenĂȘtre. Sans que je sache pourquoi une colĂšre digne de ce nom mâenvahit. Serai-je jaloux ? Jaloux que je ne sois dĂ©sormais plus le prĂ©fĂ©rĂ© de mes parents, jaloux que je ne sois plus au centre de lâattention ? Je nâen sais Ă©dition par Edward Dawson le Sam 7 Mar - 1135, Ă©ditĂ© 1 fois Edward DawsonHabitant de l'ĂźleNombre de messages 6Age 30Date d'inscription 24/02/2009Fiche du personnageVie privĂ©e Relations Avertissements 0/0Sujet Re Edward Dawson [A Terminer ] Sam 7 Mar - 1131 Quelques secondes plus tard, je sens quelque chose effleurer mes joues, une goutte transparente qui descends jusquâĂ ma bouche. Je pleure, sans raison, sans savoir pourquoi, les larmes envahissent mon cĆur et mon esprit bouleversĂ©. Je me lĂšve soudainement, prenant mon manteau et enfilant mes chaussures Ă la volĂ©e et je cours, cours jusquâĂ un arrĂȘt de bus et rentre en vitesse Ă lâintĂ©rieur. Mon cĆur bat vite autour de ces regards dĂ©sobligeants, les gens se demandant ce quâun petit garçon de quatre ans et demi peut bien faire dans un bus et comment jâai bien pu atterrir lĂ , tout seul, sans surveillance. Je finis par arriver Ă bon port, juste en face du bĂątiment blanc oĂč jâĂ©tais il y a dĂ©sormais quelques annĂ©es. Je dĂ©glutis en silence. Je ne sais pas oĂč sont mes parents, je ne sais pas si jâoserais rentrer Ă lâintĂ©rieur. Mais, comme si un signe invisible mâavait Ă©tĂ© donnĂ©, je fonce Ă lâintĂ©rieur, sans faire de cĂ©rĂ©monie Je vois cette secrĂ©taire taper sur son clavier Ă une vitesse inimaginable, et je sens tous ces regards sur moi. Haut comme trois pommes et assez maigre, jâattire lâattention, mais je mâen fiche, je commence Ă courir dans les couloirs vides de toute trace humaine sauf ces gens en blancs, dont je ne connais rien, dont je vois Ă peine leurs visages sous leurs masques qui me terrifient. Jâentends des bruits de tous cĂŽtĂ©s, sortant des portes oĂč sont inscrits des mots dont je maĂźtrise Ă peine le sens. Soudain, jâentends un cri aigu, celui de ma mĂšre criant, je sens ses larmes sur ses joues et mes jambes me forcent Ă suivre mon instinct et Ă me diriger vers une des portes dâoĂč semble sortir les cris de ma mĂšre. Mes mains frĂȘles et blanches poussent les deux portes blanches et dâune seule poussĂ©e je suis dans la piĂšce oĂč personne ne fait attention Ă moi. Ma mĂšre est sur un lit blanc oĂč sont penchĂ©s des gens comme ceux des couloirs, ils me terrifient, ils ne me semblent mĂȘme pas humains. PenchĂ© sur le corps de ma mĂšre, je vois un homme qui la regarde, souffrant presque autant quâelle, Ă en voir son regard effarĂ©. Je reconnais lĂ mon pĂšre, mais son visage me semble diffĂ©rent de dâhabitude, je ne sais pas en quoi, je ne parviens pas Ă lâidentifier. Lâespace dâun instant, un seul, mon regard croise celui de mon pĂšre, ses grands yeux bleus clairs se plongeant dans les miens de couleur Ă©meraude. Je ne sais pas sâil sâaperçoit de ma prĂ©sence ou non, mais il ne dit rien, se penchant Ă nouveau sur ma mĂšre. Une nouvelle salve de cris surgit soudain, diffĂ©rents de ceux de ma mĂšre, ceux-lĂ sont plus aigus, plus forts encore. Je vois un sourire sur le visage des gens autour de nous et ces cris qui ne sâarrĂȘtent pas, tandis que mĂȘme mes parents sourient en silence. Je ne sais pas si je dois sourire aussi ou non, ne sachant pas encore ce qui mâattend. En un instant, la piĂšce semble plus grande, tout le monde sauf notre famille est parti. Je me dirige, les jambes tremblantes, vers ma mĂšre et je regarde dans ses bras, lâenfant qui vient de naĂźtre et qui est dĂ©sormais mon frĂšre, de qui je ne sais encore rien, mĂȘme pas son prĂ©nom. Ma mĂšre sourit, et jâentends Ă nouveau sa voix placide dire doucement, non sans une once dâĂ©motion nouvelle annoncer que mon frĂšre sâappellera Keikoku. Bizarrement, je me sens Ă nouveau bien, cette sensation dâĂ©goĂŻsme de tout Ă lâheure a disparu, comme si le voir me rĂ©confortais au fond de moi-mĂȘme et me rĂ©conciliais avec lui. Ma mĂšre me le tend avec une douceur extrĂȘme, comme quand elle me couchait quand jâĂ©tais petit, et jâattrape du bout des doigts mon frĂšre. Il est lĂ©ger, je le balance doucement, un sourire bĂ©at affichĂ© sur mon visage habituellement neutre. Je ne sais pas quoi dire, quoi faire. Inconsciemment, les paroles dâune chanson que lâon avait chantonnĂ© me reviennent en tĂȘte et je ne peux mâempĂȘcher de murmurer Show me Love » entre deux de ces cris bruyants. La salle se calme, tandis que Keikoku sâendort doucement dans mes bras, tandis que je continue de murmurer des paroles rĂ©cemment Ă©voquĂ©es dans ma vie, comme si elles avaient tout dĂ©terminĂ©es. Mes parents nous regardent dans une profonde Ă©motion, des larmes coulant sur leurs joues. Cette fois, je sais quâils ne pleurent pas car ils se sont disputĂ©s ou car jâai fait quelque chose de mal, non. Câest car ils sont heureux. Heureux de nous voir tous les deux, de voir enfin un sourire illuminer mon visage. Heureux. Je le redonne Ă ma mĂšre, avant de tomber Ă terre, fatiguĂ© dâavoir tant couru et par tant dâĂ©motions. Le sol est froid, mais tout me semble chaleureux, tout me semble calme et paisible. Mes yeux ne veulent pas sâouvrir et je continue de dormir, sans me soucier de ce qui se passe aux alentours. Je me rĂ©veille soudainement, dans une piĂšce blanche, affalĂ© sur une chaise de couleur grise souris. Mon crĂąne me fait horriblement mal, comme si, dans mon sommeil, on mâavait martelĂ© la tĂȘte Ă coups de marteaux durant un temps infini. Tout semble flou autour de moi, je me souviens Ă peine oĂč je suis quand jâentends des cris non loin de moi, me rappelant Ă la rĂ©alitĂ© oĂč je suis et ce que je fais ici. Je ne sens plus cette chaleur sur mes bras, plus rien ne mâentoure, sauf quelques personnes inconnues qui me sourient comme Ă un petit garçon bien sage. Mon pĂšre apparaĂźt, soudainement, sortant dâune des salles, un sourire empreint dâune douceur sereine. Je lui retourne son sourire distraitement, comme un automatisme. Il mâapprend que ma mĂšre est fatiguĂ©e et quâil faut la laisser ici le temps quâil faudra avec Keikoku, tandis que nous serons Ă la maison. Il me serre dans ses bras, sans raison apparente et Ă©bouriffe un peu plus mes cheveux avant de poser sa main dans mon dos et de mâentraĂźner dehors, sur le parking oĂč est garĂ©e la voiture noire et sobre. DĂšs que nous sommes rentrĂ©s Ă la maison, je file dans ma chambre sans mot, sans mĂȘme croiser le regard de mon pĂšre. Jâaperçois mon oreiller encore humide de mes larmes, cela me semble loin et jâai lâimpression dâavoir mĂ»ri depuis ce temps, mĂȘme si cela nâa eu lieu quâil y a quelques heures. Je me rends immĂ©diatement Ă mon endroit favori, prĂšs de la fenĂȘtre oĂč jâaperçois le ciel ainsi que les nuages tantĂŽt clairs, tantĂŽt plus foncĂ©s. Jây ressens les rayons chauds et apaisants du soleil. Quand Keikoku sera plus grand, je lui montrerais cet endroit que jâaime tant, jâaime mây rĂ©fugier et laisser mes pensĂ©es divaguer sans ne plus penser Ă ce qui mâentoure, ni oĂč je suis. Je pars, pour quelques heures, dans le ciel clair autant que le jour que la nuit. Si je nâarrive pas Ă dormir, je sais que câest lĂ que jâirais, pour y observer la lune et les Ă©toiles qui brillent, illuminant cette nuit dâune couleur dâencre. Les jours me semblent calmes et simples quand ma mĂšre nâest pas lĂ , trop calme. Je nâai que pour unique compagnie mon pĂšre, nous deux ne nous comprenais pas vraiment. Il essaye de mâexpliquer que dĂ©sormais il faudra que je sois sage, que je vais commencer Ă frĂ©quenter dâautres enfants de mon Ăąge et quâil faudra que je sois davantage Ă lâĂ©coute de Maman et, dĂ©sormais, de mon petit frĂšre. Je ne lui rĂ©ponds jamais rien, je nâai que quatre ans aprĂšs tout, je ne comprends pas encore tout Ă fait le poids de ses paroles pleines de reproches. AprĂšs environ une semaine, la porte claque dans la maison et je sors de mes rĂȘves pour courir Ă toute allure pour revoir ma mĂšre ainsi que mon petit frĂšre. Je me jette doucement dans les bras de ma mĂšre, qui me repĂȘche en prenant soin de Keikoku. Lâespace dâun instant, les rires et les sourires rĂ©sonnent Ă nouveau dans la maison. Finalement, nous nous endormons tous sur le canapĂ©, alors que nous regardions tranquilement la tĂ©lĂ©, chacun l'un sur l'autre. Tous allongĂ©s, nous sommes Ă nouveau une famille rĂ©unie et heureuse. Cela durera... temps passe, doucement, je grandis doucement comme Keikoku. Nous allons Ă l'Ă©cole, oĂč je commence dĂ©jĂ Ă me faire remarquer comme Ă©tant quelqu'un de perturbĂ©. Il est vrai que j'aime ouvrir mon bureau extrĂȘmement et le refermer de cette mĂȘme maniĂšre, me lever en classe pour je ne sais quoi et, Ă la rĂ©crĂ©, dessiner sur le tableau noir. Je dessine bien, mais la maĂźtresse s'en fiche et elle ne tarde pas Ă convoquer mes parents qui ne se doutaient, jusqu'alors de rien de ce que je pouvais faire, de ce qui pouvais se passer dans la piĂšce close. DĂ©sormais je serais sage, du moins j'essayerai, pour moi, je ne fais rien, aucun bĂȘtise. La maĂźtresse Ă©crit bien sur le tableau, pourquoi n'y dessinerai-je pas ? Mais mes parents trouvent toujours des excuses et finissent par avoir le dernier mot. Dans la voiture, je ne dis rien. Eux non plus, la radio Ă©met un son lĂ©ger, mais je l'entends Ă peine, quelque peu bouleversĂ©. Je me rends compte que je n'arriverais pas Ă ĂȘtre comme les autres, qui Ă©crivent doucement sur leurs cahiers, lĂšve la main pour parler etc. Ils me changent donc d'Ă©cole, pour aller Ă une qui sera, certes, plus coĂ»teuse mais sans doute mieux pour moi. Je me rends compte que notre situation devient Ă©trange. Mes parents ne travaillent pas, mais ils restent Ă la maison toute la journĂ©e ou presque. Ils invitent parfois des gens Ă©tranges, tout habillĂ©s de noir ainsi que des lunettes de cette mĂȘme couleur lugubre. DĂšs que j'essaye de leur demander, ils me rembarrent et me demande d'aller dans ma chambre. Mais j'entends, Ă travers la porte, l'oreille collĂ©e sur celle-ci, j'arrive Ă Ă©couter des bribes de conversations, mais tout ça, je ne comprends pas. Ils utlisent des mots complexes. MalgrĂ© le fait que je sois intelligent, je n'arrive pas Ă tout saisir, certains mots, mĂȘme beaucoup, me sont Ă©trangers. Mais je sais une chose mes parents ne sont plus ce qu'ils Ă©taient, avec leurs rires cristallins et leurs sourires chaleureux. Ca aussi, Keikoku l'a ressenti, il est venu une nuit me voir, en pleurs, comme si un horrible drame s'Ă©tait produit. Et Ă mon grand dĂ©sespoir, mon frĂšre faisait des rĂȘves prĂ©monitoires. Il m'avait dit ce jour-lĂ que Papa et Maman allait gagner Ă©normĂ©ment d'argent, mais qu'un jour, des gens allaient venir prendre la maison. Cela avait faili arriver. Depuis, nous nous cachions presque, moi et mon frĂšre. Lui faisait des rĂȘves prĂ©monitoires et moi sachant contrĂŽler les Ă©motions des gens, nous savions que nous n'Ă©tions pas "normaux". Nous ne disions donc rien Ă nos parents, aucun mot sur ce qui se passait, ces choses Ă©tranges que nous ne comprenons mĂȘme pas. Mais nos soucis sont bien ailleurs, sur nos parents notamment. Nous essayons de comprendre, qu'ils nos expliquent, mais ils ne filtrent rien, comme un secret bien gardĂ© dans un coffre que l'on n'ose pas ouvrir de peur d'y trouver des choses...Quelques annĂ©es plus tard, mon frĂšre et moi rentrons du collĂšge, ensemble, moi en 6Ăš et lui, quelques annĂ©es en dessous, mais Ă©tant le mĂȘme bĂątiment, cela nous importe peu. Nos cartables sur nos dos nous frappent les reins tandis que nous nous coursons l'un l'autre, Ă travers le champ que nous aimons traverser quand nous ne sommes pas trop en retard. Nos parents ont beaucoup changĂ©s, mais nous essayons de ne pas y penser, dĂ©bordant sur nos pensĂ©es joyeuses et Ă©vasives. Ils ont tous deux commençer Ă continuer de frĂ©quenter des gens Ă©tranges, commencent Ă Ă©normĂ©ment boire et nous crier dessus dĂšs que l'un de nous a la malchance de faire une moindre bĂȘtise. Mais nous n'y pensons pas, du moins, nous essayons. Nous voyons tous deux la maison beige dans notre champ de vision et, d'un coup, nous courons plus vite. Nos regards se croisent en quelques instants, et un sourire inonde nos visages fins. Nous n'avons mĂȘme pas besoin de parler. J'aperçois, au loin, ma mĂšre mettant le linge sur le fil. Elle se tourne, son regard Ă©meraude me glace sur place, mais elle ne s'attarde pas sur moi, elle se tourne vers mon frĂšre qui se demande ce que j'attends pour continuer Ă courir, ne comprenant pas. Cependant, dans ma tĂȘte, tout est clair, je le ressens clairement et simplement sans savoir comment je peux ils ont dĂ©couvert le secret de Keikoku. Je commence Ă sprinter vers ma mĂšre, devançant mon frĂšre, bĂ©at de stupeur. Mais, prenant cela comme un jeu ou un dĂ©fi, il va plus vite et me dĂ©passe, un bruit Ă©touffĂ© sors de ma bouche, mais je ne parvins pas Ă l'arrĂȘter. D'une voix joyeuse il fonce sur notre mĂšre. L'instant aprĂšs, il est Ă terre, terrassĂ© par la claque assassine de sa main froide, glacĂ©e. Il la regarde, les larmes coulant sur ses joues, tandis que je ne bouge pas, mais l'instant d'aprĂšs je suis Ă ses cĂŽtĂ©s, regardant ma mĂšre comme elle fait le regard glacial et sinistre. La main au ciel, elle attend que je me pousse pour frapper Ă nouveau mon frĂšre. J'aperçois ses veins saillirent et son regard angluĂ© de sang, prouvant qu'elle a nouveau bu. Soudainement, quelque chose m'accroche, m'arrachant Ă mo petit frĂšre, ma mĂšre en profite, mais je me dĂ©gage de l'Ă©treinte de mon pĂšre et fonce sur Keikoku, tremblant. Un cri de douleur m'Ă©chappe; je sens la paume de ma mĂšre frapper mon dos frĂȘle d'une force insoupçonnĂ©e chez elle, dĂ»e Ă son corps sens les gouttes de mon frĂšre tomber sur mon haut, tandis que la blessure de mon dos s'enfonce doucement, comme pour me transperçer. Ma mĂšre, colĂ©reuse d'avoir ratĂ© son cou, me retire de mon frĂšre et me colle contre le mur, mon frĂšre s'enfuit, sous ordre de ma part. Les coups sont violents, je ressens chacun, les muscles saillants sous ma peau blanche et frĂȘle. La scĂšne est dĂ©sormais gravĂ©e dans mon esprit. Mes parents finissent par aller chercher un fouet, puis un couteau, m'infligeant des blessures plus obscures les unes que les autres. Tout devient noir, tombant dans les pommes, j'entends le bruit d'une ambulance, et le son de la voix de mon frĂšre, cela est la derniĂšre chose que j'entends avant de sombrer. Je ne sais pas oĂč je suis, j'entends juste des voix, mais mes yeux ne voyent rien j'ai perdu la vue, Ă cause des blessures infligĂ©es Ă mon visage. Les mĂ©decins disent que je m'en sortirais, je suis vivant. Cependant, ils ne savent oĂč est mon frĂšre, enfui aprĂšs qu'il y cru que je sois mort. Mon coeur tandis que le moindre de mes mouvements me retire une grimace. Il me faut des mois pour tout apprĂ©hender, pour essayer de me dĂ©brouiller sans voir. Je ne sais pas comment j'arrive Ă percevoir ce qui m'entoure, Ă sentir le bruit du vent et Ă distinguer les objets les uns des autres. Un jour, j'ouvre enfin de nouveau les yeux, la vue quelque peu embrouillĂ©e, un violent mal de tĂȘte s'empare de moi. On m'annonce pourtant que tout s'est bien passĂ©, que je n'aurais plus de problĂšmes, enfin normalement. Je ne sais pas vraiment qui me parle. A demi allongĂ© sur mon lit, le torse nu, ma main frotte mon crĂąne endolori tandis que mes yeux ne distinguent que de vagues formes blanches qui bougent. Mais Ă leurs voix, je devine tout de suite que ce sont les infirmiĂšres, elles qui m'ont souvent aidĂ©. Les jours passent vite, je ne m'en aperçois pas vraiment, mais je dĂ©cide de quitter l'hĂŽpital, pensant ĂȘtre rĂ©tabli, mĂȘme s'il me l'interdit. Je me promĂšne, les bras ballants, j'arrive Ă l'endroit voulu. Celui oĂč l'on peut trouver une famille d'accueil, je ne souhaite plus revoir la mienne. Je soupira devant la porte, Ă©pris d'un soudain souffle un bon coup et pousse la porte d'une main incertaine, j'entends une clochette rĂ©sonner au-dessus de ma tĂȘte, annonçant de suite mon arrivĂ©e Ă quiconque serait Ă l'intĂ©rieur. . Edward DawsonHabitant de l'ĂźleNombre de messages 6Age 30Date d'inscription 24/02/2009Fiche du personnageVie privĂ©e Relations Avertissements 0/0Sujet Re Edward Dawson [A Terminer ] Sam 7 Mar - 1137 La piĂšce est banale, blanche, trois bureaux oĂč sont des ordinateurs, dont l'un des hommes me regarde de derriĂšre le sien. Il me sourit et se dirige vers moi, la main tendue. - Ah ! Edward enfin, viens je t'attendais! Assieds-toi, nous allons parler. Bien, tout d'abord, tu vas m'expliquer en dĂ©tail pourquoi tu cherches une famille d'accueil, ensuite nous essaierons de trouver une famille qui pourra t'accueillir. N'aie pas peur, je ne vais pas te faire la morale ou quoi que ce soit. Je t'Ă©coute... Sans savoir pourquoi, je commence Ă faire confiance Ă cet homme et je parle, parle, parle, plus rien ne peut m'arrĂȘter. Je m'Ă©tonne moi-mĂȘme de l'exactitude mes souvenirs, je croyais que tout s'embrouillerait, mais non mes propos sont cohĂ©rents, montrent parfaitement mon ex-vie. Ma voix est sĂ»re, malgrĂ© le fait qu'elle tremble dĂšs que je parle de Keikoku, le seul dĂ©sormais, qui m'importe. Cependant, je ne pleure pas, ne colĂšre pas, ma voix reste placide, mes mains posĂ©es sur mes genoux ne tremblent pas, mon stress se dĂ©lie au fil de mes souvenirs. Je le regarde, le regard rassurant et compatissant il m'Ă©coute de tout son coeur, de toute son Ăąme, j'ai l'impression qu'il me comprend, je sens qu'il lit la tristesse en moi et qu'il compatit. Au bout de trois heures de bavardage sans pause, je me tais enfin, le souffle coupĂ©, le rĂ©cit terminĂ©. Il ne dit rien, comme encore Ă©pris de mon rĂ©cit troublant de vĂ©ritĂ©. Il me dĂ©clare d'une voix claire qu'il me trouvera une famille d'accueil qui me conviendra, et qu'il viendra me chercher Ă l'hĂŽpital, Ă©tant le seul lieu de rĂ©sidence oĂč je puisse aller pour le moment. Un sourire s'esquisse sur mon visage clair, un que je n'ai pas eu depuis longtemps. Je flĂąne dans la rue, sachant pertinemment le sermon que vont m'infliger les personnes de l'hĂŽpital, n'ayant prĂ©venu personne de cette sortie en solitaire. Nous sommes en DĂ©cembre, la neige tombe doucement sur la ville, la rendant encore plus belle, laissant une fine couche blanche sur le trottoir et sur les arbres. Il fait dĂ©jĂ nuit, le soleil a disparu depuis bien longtemps et la lune apparaĂźt tremblante et pĂąle dans le ciel aussi noir que l'encre, me faisant frĂ©mir, certainement le froid. Je regarde Ă terre, ne voulant pas que les personnes croise mon regard, je ne veux pas qu'ils aient pitiĂ© de moi, je suis capable de me dĂ©brouiller, mĂȘme s'il est vrai que je suis quelque peu perdu entre les dĂ©dalles des rues qui passent et se ressemblent toutes. Mais, au bout d'une bonne heure passĂ©e sous le froid et la neige, j'aperçois le bĂątiment blanc, qui est pour moi, un peu comme un hĂŽtel. Les infirmiĂšres me voyent arriver les mains dans les poches, alors qu'elles les ont tremblantes, elles ont l'air de s'ĂȘtre inquiĂ©ter pour moi. Elles me parlent gentiment, m'explique qu'il ne faut pas que je m'enfuisse, mais Ă dire vrai, je m'en fiche un peu, la seule pensĂ©e qui m'obnubile est celle de ma future famille, mais encore faudrait-il que quelqu'un veuille de moi, et cela n'est pas gagnĂ©, je le sais. Je me couche, le coeur sombre, mais les pensĂ©es claires aprĂšs avoir enfin rĂ©ussi Ă parler. Quelques minutes durant, je ne trouve le sommeil, stressĂ©, mais, Ă©reintĂ© par cette journĂ©e chargĂ©e en Ă©motions, je dors, l'esprit tranquille, ou presque. Je me lĂšve dans une journĂ©e encore baignĂ©e de nuit, le soleil se levant doucement, profilant ses rayons chaleureux Ă l'horizon. Je lĂšve le haut de mon corps, et m'assois dans le lit aux draps blancs chiffonĂ©s dans tous les sens. Les cicatrices de mes poignets me brĂ»lent, rouges de sang et trĂšs certainement indĂ©lĂ©biles, elles ne disparaissent, comme ma peine, emplissant mon coeur de douleur un peu plus chaque jour. Je les cachent, du mieux que je peux, mais personne n'es dupe, je le sais. J'attends, assis, sans ne faire quoi que ce soit. Le regard perdu dans le vide du ciel encrĂ©, la main droite posĂ©e sur mon menton clair. Les secondes, les minutes passent, mes yeux Ă©meraude filtrent la fenĂȘtre de plexiglas oĂč le soleil apparaĂźt dĂ©sormais, bien prĂ©sent dans le ciel opalescent oĂč les nuages rosĂ©s se promĂšnent. Quelques minutes aprĂšs, j'entends, sans grande surprise, la porte blanche grinçer doucement, dans un silence habituel. Des pas se font entendre, rĂ©sonnant sur le sol blanc de ma chambre, oĂč je suis lĂ depuis maintenant presque un mois. Comme chaque jour, Nanako, mon infirmiĂšre, viens vĂ©rifier mon Ă©tat, me fait quelques piqĂ»res au besoin, ne me provquant dĂ©sormais plus aucune douleur. Puis, dĂšs qu'elle a terminer de vĂ©rifier, elle part dans des discours interminable, oĂč je pers quelque fois le fil. mais aujourd'hui, je ne l'Ă©coute que d'une oreille distraite, espĂ©rant qu'elle finira au plus vite, pour que je puisse quitter la piĂšce par la fenĂȘtre lĂ©gĂšrement entrouverte d'oĂč sort un air frais faisant voleter mes cheveux. Enfin sortie, Nanako revient quelques minutes plus tard, alors que je m'apprĂȘtais Ă ouvrir en grand la fenĂȘtre. N'y prĂȘtant pas attention, elle disparaĂźt Ă nouveau derriĂšre la porte, en la fermant doucement. Je m'habille en vitesse, puis saute par la fenĂȘtre en arrivant, assez maladroitement, sur mes grandes jambes. Je cours jusqu'Ă ce que j'aperçoive la facade blanche et lisse du bĂątiment que je cherche des yeux. L'homme, qui se prĂ©nomme Hishigi, m'attend derriĂšre son bureau grisĂątre, m'attendant depuis au moins dix bonnes minutes. Cependant, il ne semble pas impatient, un sourire illuminant son visage, encore plus radieux que celui avec lequel il m'avais accueilli voilĂ une semaine. Apparemment, il m'a trouvĂ© une famille d'accueil, il sourit toujours en m'expliquant cela, comme si ma famille Ă©tait bien. Je l'Ă©coute, mais mon regard se pose sur un homme et une femme, apparement en couple, leurs rires rĂ©sonnent, cristallins, tout comme ceux de mes parents. Ils discutent, sourient, ils me paraissent diffĂ©rents des autres personnes, sans que je ne sache pourquoi, ils accrochent mon regard vert. Je dĂ©tourne les yeux, ayant conscience de les fixer trop intensĂ©ment, je me raccroche aux paroles d'Hishigi, mais avec difficultĂ©. Soudain, j'aperçois deux formes s'asseoir Ă mes cĂŽtĂ©s. Mes yeux surpris regardent le couple qui me sourit, je ne dis rien, Ă©bahi, que les personnes que j'observais quelques minutes auparavant, sont dĂ©sormais Ă mes cĂŽtĂ©s, et peut-ĂȘtre, ma future famille. On m'annonce que je vais rester avec eux une semaine entiĂšre pour voir si je m'adapte et si ma famille m'accepte ou non. Je sais qu'il faudra que je sois un minimum sage, mais je ne pourrais leur cacher ma vraie personnalitĂ© pour qu'ils mettent Ă la porte aprĂšs. En fin de compte, je ne mĂ©rite peut-ĂȘtre pas que des personnes s'intĂ©ressent Ă moi, tout simplement. Je sens une main chaude et chaleureuse se poser sur mon Ă©paule frĂȘle, et remarque l'homme qui va me servir de tuteur. J'arrive Ă lui esquisser un sourire, qui reste tout de mĂȘme forcĂ©. Puis, aprĂšs, ça y est, j'y suis. AprĂšs avoir vivement rĂ©cupĂ©rĂ© mes affaires Ă l'hĂŽpital et ai-je dit au revoir Ă Nanako et Ă toute l'Ă©quipe que je me retrouve Ă l'arriĂšre de la voiture, tandis que la radio Ă©met un son extrĂȘment bas par rapport aux paroles de mes tuteurs qui me parlent doucement de mon passĂ©, qu'il ne fallait pas que je m'inquiĂšte. Je n'Ă©coute que trĂšs peu leurs paroles mais remarque le regard complice qu'ils se lancent, comme si seuls eux savaient quelque chose que j'ignore encore. Cependant ce regard n'est pas joyeux, non, sombre, je devine qu'ils me cachent encore quelque chose dont je ne parvins Ă dĂ©viner ce que c'est. Nous arrivons devant un portail blanc s'ouvrant alors que la voiture grise s'en approche. Je sors doucement de la voiture, essayant de ne pas claquer la porte derriĂšre moi. La maison est magnifique. Grande et blanche, elle s'Ă©lance majestueusement dans le ciel bleu, les fenĂȘtres ouvertes. La grande porte de chĂȘne semble loin, juste devant environ cinq marches se dressent Ă la maniĂšre des palais. Sur mes cĂŽtĂ©s, de magnifiques bosquets et de grands arbres s'Ă©lancent, des fleurs dont les couleurs illuminent mon visage tant elles sont belles. Quelqu'un atterit sur moi, m'arrachant Ă ma rĂȘverie. La voix claire de ma tutrice rĂ©sonne dans le jardin, sans pour autant qu'elle ne crie- Haruko ! Descends d'Edward, voyons ! Tu va l'Ă©touffer !La jeune fille espiĂšgle aux cheveux marrons, assisse sur moi, redescend en souriant et en s'excusant. Tout le monde rigole, moi le premier, mĂȘme si les cailloux s'enfoncent quelque peu dans ma peau blanche. Cela fait longtemps que je n'avais ri comme ça, et malgrĂ© le fait que je ne peux me l'avouer, je suis bien. La main d'Haruko se tend vers moi avant que je ne l'attrape vivement et me relĂšve, Ă©poussetant mes vĂȘtements. J'aperçois, perchĂ© sur le porche de la porte, un garçon d'environ douze ans, deux de plus que moi, donc. Il me regarde, d'un mauvais regard, ses yeux noirs et profonds dĂ©fiant les miens. Il ne tient pas longtemps et, se retournant vivement, rentre dans la maison. Kazumi, ma tutrice, le laisse s'en aller dans un profond soupir las, et me dĂ©clare presque avec pitiĂ© qu'il n'Ă©tait pas d'accord Ă accueillir un nouveau membre dans la famille pour diverses raisons. Mes sourcils se froncent lorsque sa voix devient moins claire Ă certains passages de ces paroles, n'ajoutant aucune explication Ă ses mots. Nous pĂ©nĂ©trons Ă l'intĂ©rieur de la maison sans attendre. Kazumi me montre toutes les piĂšces tandis qu'Ishiro me donne tout commentaire qu'il juge utile. Cela me rappelle Ă©trangement mon enfance, lorsque, encore tout petit, mes parents me prĂ©sentaient chaque piĂšce comme un bijou, commentaires Ă l'appui, comme le fait si bien mon nouveau tuteur. Je sais qu'il me suit, ce gars, je le sens, il me suit, me fuit, comme une ombre, constamment avec moi. La semaine passe vite, chaque jour, les rires Ă©clatent dans la maison, tantĂŽt en raison des bĂȘtises d'Haruko, elle que je considĂšre dĂ©jĂ comme ma vĂ©ritable petite soeur tant elle me rappelle Keikoku, Ă©prise de libertĂ© et ne pouvant rester en place. Ils me semblent tous si heureux, ils ne me parlent jamais de mon passĂ© lugubre, sand doute leur en a-t-on dĂ©jĂ parlĂ©. Le dernier soir, je ne sais pas quoi faire, alors, comme Ă mon habitude aprĂšs les rires, je retourne Ă ma solitude dans la chambre bleuĂątre que m'a accordĂ© la famille. Je m'affake sur le lit, faisant trembler les rideaux du lit Ă baldaquin tandis que je sens les ressorts grincer sous mon poids. Un petit bruit se fait soudain entendre sur la porte, et quelques secondes plus tard, mon tuteur,Ichiru,est devant moi, un sourire Ă©nigmatique au visage tandis que je souris en apercevant l'ombre d'Haruko qui se dessine, en se cachant derriĂšre le dos de son pĂšre. Je vais pour fermer la porte et en profite pour tirer la langue Ă la jeune protagoniste avant de me tourner vers, peut-ĂȘtre, mon futur pĂšre. Un silence oppressant s'installe dans la piĂšce, chacun semblant chercher ces mots. Je m'exclame d'une voix forte- Je vous re... -Edward...Nous avons pris notre dĂ©glutis, une sentation de vide me tiraillant, je savais que cela se passerait comme ça. Je baisse les yeux sur le parquet de couleur brunĂątre que je ne verrais sans doute plus jamais. Mes yeux me piquent tandis que je distingue encore la prĂ©sence de la petite fille derriĂšre la porte et que la voix de celui que j'aurais pu appeller mon tuteur est prĂȘt Ă me dire qu'il va jeter, pour je ne sais quelle raison. Je ne sais pourquoi j'ai ces rĂ©actions puĂ©riles au fond de moi, je devais m'y attendre de toute maniĂšre, mais c'Ă©tait comme chaque membre, chaque piĂšce, chaque moment avec cette famille me semblait Ă©tincelant comme le soleil et reconfortant comme si toute mon enfance n'avait jamais existĂ©. Il se tourne enfin vers moi, son visage cachĂ© par le grand lit au milieu de la piĂšce. Je lme vois dĂ©glutir tandis qu'il prononce les mots que j'attends avec, presque, impatience, celle de ne plus m'attarder sur ces choses Je...C'est moi qui ai dĂ©cidĂ© de cette dĂ©cision, les autres n'en savent strictement rien. Je sais que ton passĂ© Ă Ă©tĂ© rude, nous en avons longtemps parlĂ© avec le notaire. Je sais que cela t'aurait fait trĂšs plaisir d'avoir une famille d'accueil dans laquelle tu aurais Ă©tĂ© bien mais...J'ai le malheur de te dire que tu resteras de longues, ĂŽ trĂšs longues annĂ©es avec nous, et je peux te dire que tu va devoir nous supporter! Bienvenue Edward... le regarde, Ă©tonnĂ© tandis que je ne parvins Ă rĂ©aliser ce qui m'arrive. Des gouttes brillent sur mes jouesn Ă©prouvĂ© par la tristesse et le bonheur de cette nouvelle soudaine qui me procure tant de joie. Je saute dans les bras ouverts de mon tuteur, tandis que nous nous donnons des claques mutuelles dans le dos, nous dĂ©chirant des larmes des yeux, tellement nous sommes heureux. J'entends soudainement la petite porte blanche grincer et aperçois le regard marron de ma petite soeur, un sourire espiĂšgle au visage tandis qu'elle me tire la langue, satisfaite de son coup. Je lui rĂ©plique un sourire avec enthousiasme avant que celle-ci ne m'atterisse aussi dans les bras. Je sens ses mains se glisser sur mon dos frĂȘle tandis que je sens aussi des gouttes sur mon cou et me laisse dĂ©border aussi, Ichiru nous rejoignant. Tous les trois, lĂ , entourĂ©s chacun les autres, nous sommes biens, nous ne quitterons jamais, que ça plaise ou non aux gens. Puis nous descendons enfin Ă l'Ă©tage infĂ©rieur, allant rejoindre Izumy et Eisaku, qui nous attendent, l'air anxieux de la dĂ©cision qu'Ă pris leur mari ou leur pĂšre. Je reste Ă©tonnĂ© devant la rĂ©action extrĂȘmement jovial d'Eisaku tandis que mon pĂšre leur apprend que je fais dĂ©sormais partie de la famille Nagoshi. Nous nous prenons tous dans les bras, c'est si chaud, si bon, cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cette impression Edward DawsonHabitant de l'ĂźleNombre de messages 6Age 30Date d'inscription 24/02/2009Fiche du personnageVie privĂ©e Relations Avertissements 0/0Sujet Re Edward Dawson [A Terminer ] Sam 7 Mar - 1139 Histoire Ă Terminer >_ pokemon diamant etincelant pokemon qui nous suit